Arroser son jardin, nettoyer sa voiture ou sa terrasse…
même sur de petites surfaces et à faible fréquence, ces actions consommeront beaucoup d’eau.

Plus vous aurez un grand potager ou de fleurs à arroser, plus souvent vous nettoierez votre voiture… et plus élevée sera la facture.

Une solution pour nombre de personnes : récupérer, stocker et utiliser l’eau de pluie.

Récupérateurs d’eau et citernes hors sol

La solution qui présente le meilleur rapport qualité prix, pour une utilisation somme toute limitée et occasionnelle : l’installation d’une citerne hors sol.

Les citernes et récupérateurs d’eau ont une capacité de stockage déjà conséquente, facilement entre 300 et 1 000 L.
Il suffit de les poser dans le jardin à l’endroit souhaité ; un robinet est toujours prévu sur ces équipements… et leur prix reste modique.
Bref, une solution facile, efficace et à bon prix.

Citernes design

Si vous ne voulez pas voir tous les jours à proximité de vos chaises longues et hamacs une grossière citerne, pas de panique : des designers ont pensé à vous !

Il existe des cuves à eau de pluie qui ont été étudiées pour s’intégrer harmonieusement dans n’importe quel environnement.
Façon bois, pierre, granit, tonneau… on en trouve pour tous les goûts. Voici une sélection que l’on apprécie particulièrement.

Cuves de stockage enterrées

Pour passer au niveau au-dessus en termes de stockage d’eau de pluie, mais aussi en termes d’esthétisme : c’est la cuve de stockage enterrée.

Résistante, capable de stocker en grand volume d’eau, munie de systèmes de sécurité pour éviter de vous inonder en amont notamment en cas de fortes pluies, quasi invisible dans le jardin…
Bref, la classe !

Cuves de stockage grande capacité

Pour aller encore plus loin, si vous consommez beaucoup d’eau pour arroser vos plantes ou votre potager, ou si vous avez besoin de stocker de l’eau pour une longue période en attendant les prochaines pluies, il existe le top du top !

Une cuve de stockage d’eau de pluie enterrée et de grande capacité.

3 000, 5 000 voire carrément 10 000 L…

A 10 000 L, ça représente par exemple environ 50 baignoires, ou une petite piscine hors sol.
Ou encore, environ 1 000 remplissages de cuvette de WC. Même avec une estimation de 20 chasses d’eau complètes de 10 L par jour pour une famille (c’est déjà beaucoup !), vous économiseriez grâce à l’eau de pluie presque 2 mois de consommation !
Et bien sûr, à chaque pluie votre cuve se remplira un peu plus à nouveau.

Avec ce type d’installation, vous pouvez clairement laver votre voiture, arroser vos plantes et utiliser l’eau pour les WC.
Si le coût d’une telle installation est important, vu les volumes en jeu il est facile de se rendre compte de l’énorme économie qui sera réalisée en consommation d’eau.

Bidons, la version économique

Mais nous n’avons pas tous les moyens d’une grande installation, ni le besoin.

Un petit complément dans le jardin pour arroser quelques plantes et quelques légumes ?
La version facile et économique consiste simplement à placer un fut ou bidon sous une gouttière.

Qui peut stocker l’eau de pluie ?

En France tout le monde peut récupérer et stocker l’eau de pluie, à condition que cela se fasse en aval d’une toiture, si celle-ci n’est pas accessible.

En somme, si on ne peut pas monter facilement sur votre toiture sans échelle ou échafaudage.

Il faut évidemment veiller à respecter certaines contraintes liées à votre habitation et à la sécurité : on n’imagine pas stocker 1 000 L d’eau sur le balcon d’un appartement…

Cela s’adresse donc aux personnes vivant dans une maison et ayant suffisamment de place pour entreposer une cuve.
C’est également valable si vous avez un jardin de ville avec un petit abri de jardin par exemple.

Pourquoi stocker l’eau de pluie ?

L’eau de pluie est gratuite et son utilisation évite de puiser dans l’eau de ville potable.

L’intérêt est donc double : économique et écologique.
Vos pieds de tomates n’ont pas besoin d’une eau du robinet, et votre compte en banque vous en remerciera !

Quelles utilisations sont autorisées avec l’eau de pluie ?

L’eau de pluie peut être utilisée pour un usage domestique, en intérieur comme en extérieur, hors consommation alimentaire.

Donc première chose très claire : pas question de préparer à manger ou de faire la vaisselle avec l’eau de récupération.

Usage extérieur

L’usage extérieur est peu contraignant et globalement libre. Exemples d’utilisations types : laver la voiture, arroser les plantes ou le jardin…

Usage intérieur

En ce qui concerne l’intérieur, les règles sont plus strictes.

Vous pouvez utiliser l’eau de pluie pour les WC (chasse d’eau), laver le sol voire le linge. Pour laver le linge avec de l’eau de pluie, il vous faudra vous assurer d’un traitement des eaux adapté.

Hors de questions encore une fois de l’utiliser pour l’alimentaire. Ne prenez pas non plus de bain ou de douche avec.

Capacité de stockage des cuves

Les bidons, futs et cuves ont des contenances très variées.

D’à peine quelques dizaines de litres à 10 000 L, vous trouverez toujours de quoi stocker l’eau de pluie.

Le choix de la cuve dépendra de votre utilisation, intensive ou non, et de votre installation de façon plus globale : récupérer l’eau d’un abri de jardin ? Grande surface de toiture et possibilité d’enterrer une grande cuve ?

Installation d’une cuve

Pour une cuve hors sol, l’installation est extrêmement simple puisqu’il ne suffit que de la poser.
Vient ensuite bien sûr le raccordement pour collecter l’eau de pluie : gouttière, robinet récupérateur…

Si la cuve est prévue pour être enterrée, il vous faudra alors creuser vous-même ou faire appel à une entreprise spécialisée.
Cela alourdie bien sûr la facture. Dans le cas d’une cuve en plastique, il peut être nécessaire également de poser d’abord une dalle en béton au fond du trou pour supporter la cuve et éviter tout affaissement.

Mais !… même ainsi, vous pouvez vous y retrouver financièrement.
Si votre besoin justifierait une telle installation, c’est que vous économiseriez des mètres cubes entiers sur votre facture d’eau.

Les règles à respecter

S’il n’y a pas d’autorisation spéciale prévue pour récupérer et utiliser l’eau de pluie, vous n’êtes pas non plus totalement libre de faire tout et n’importe quoi, ce essentiellement pour des questions sanitaires.

Déclarer son équipement

Si vous raccordez votre installation au réseau d’assainissement collectif (les égouts) vous devez la déclarer en mairie.
Exemple : si vous utilisez l’eau de pluie en intérieur pour les WC, cette eau va ensuite dans les égouts, et l’installation doit être déclarée.

Pas d’anti-gel

Eh oui, même si vous souhaiteriez protéger votre cuve de l’hiver et éviter que l’eau ne gèle, les produits anti-gel sont interdits dans les cuves de stockage.

Signalétique en intérieur

A côté de chaque point d’eau qui utilise de l’eau de pluie, vous devez installer une signalétique (une plaque / un panneau) qui précise que l’eau n’est pas potable.
Voir des exemples de panneau eau non potable.
Heureusement cela ne coût que quelques euros.

Séparation avec l’eau potable

Pour éviter toute confusion aux potentielles conséquences néfastes pour la santé, il est interdit d’avoir un robinet utilisant de l’eau de pluie dans une pièce à vivre où d’autres robinets distribuent de l’eau potable.
Cuisine, salle de bain, ou même chambre et salon : on oublie !
En intérieur, vous ne pouvez avoir un robinet qui utilise de l’eau de pluie que dans les pièces dites annexes : garage, sous-sol, cave…

Entretien de l’installation

Si vous utilisez l’eau de pluie en intérieur (et oui, on vous a averti que c’était plus contraignant), vous devez strictement veiller à entretenir votre installation. Sachant que des contrôles peuvent être effectués, et qu’en cas de manquements vous vous exposeriez à des sanctions.


Tous les 6 mois :

  • Vérifier la propreté de l’équipement
  • Vérifier la présence des plaques signalétiques
  • Vérifier l’absence de connexion entre les réseaux d’eau de pluie et d’eau de consommation

Tous les ans :

  • Nettoyer les filtres
  • Vidanger, nettoyer et désinfecter la cuve
  • Vérifier les vannes et robinets de soutirage

Un carnet d’entretien sanitaire doit être tenu à jour !

(source : service-public.fr)

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